"La zwanze consiste en une farce, une mystification. Un zwanzeur roule diaboli-quement ses victimes dans la farine, avec un sérieux pontifical. Il est le dernier à avoir le droit de rire des âneries qu’il raconte. La zwanze allie l’exagération à des constructions linguistiques absurdes mêlant le français et le dialecte flamand de Bruxelles. (Jean-Pierre Vanden Branden, Conservateur honoraire du Musée d’Érasme). Cette narration de l’histoire de Bruxelles au cours des siècles repose sur des prémices véritables, pour glisser petit à petit dans l’imaginaire le plus sérieusement débridé ! Les premières traces du Manneken-Pis remontent au Paléolithique supérieur ; Jules César vainc les Marollii à la bataille de la Senne ; Les écoles de Charlemagne luttent contre le patois en classe ; Godefroid de Bouillon vient acheter ses armes « oep den Aa Met » ; Philippe le Bon nous dévoile l’origine de l’Ordre de la Toison d’Or ; Christophe Colomb vient à Bruxelles à la cherche d’un 4e navire ; Les festivités de l’ouverture du Canal de Willebroek sont à l’origine du pain à la grecque ; Le cabinet de curiosités de Charles de Lorraine exhibe un marsupilami ; La Constitution belge doit tout à la « Déclaration de la Marolle autonome et indépendante » ; Einstein et Tournesol participent aux Congrès Solvay … Une histoire zwanzée de Bruxelles comporte nombre de calembours et de jeux de mots ; certains sont transparents, d’autres bien cachés. Elle propose de fréquentes allusions ou références historiques, éventuellement anachroniques, ce dernier cas correspondant parfaitement à la conception de la zwanze historique de l’auteur." [4ede couv.]